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  • Photo du rédacteurMarion Derveaux

La Psychopratique

Pour soigner son corps et son esprit.


La psychopratique peut se définir selon le principe philosophique grec de « praxis », c’est-à-dire comme une activité qui mène à la transformation de la personne. Sa forme, la plus courante, est celle d’un accompagnement individuel ou collectif centré sur le bien-être psychique, émotionnel, physiologique et énergétique. Le terme de « psychopratique » peut, alors, être employé par les praticiens qui exercent la sophrologie, la kinésiologie, la psychologie énergétique et les thérapies psychocorporelles.




La psychopratique, une reconnaissance alternative


Ces approches thérapeutiques se regroupent au sein de la sphère des médecines alternatives, et plus spécifiquement, celle du bien-être et du développement personnel. Certaines privilégient l’intelligence du corps tel que le Touch for health quand d’autres s’appuient sur la parole comme la thérapie systémique. Lorsqu’il s’agit de catégoriser les différentes méthodes, l’exercice s’avère difficile, car elles se situent en dehors du cadre conventionnel de santé. Autrefois, le terme psychothérapie a pu s’emprunter afin de désigner les thérapies verbales. Mais depuis les années 2010 et 2012, des décrets encadrent l’usage de ce terme ainsi que  le titre de psychothérapeute. Par conséquent, seuls, les professionnels qui ont suivi un enseignement reconnu par l’État, peuvent se présenter sous ces intitulés. Les praticiens des méthodes alternatives se positionnent donc en tant que psychopraticiens et qualifient leur activité de psychopratique. Libre de droits, cette dénomination n’est soumise à aucune autre condition que celle de sa définition.

La question des titres et de leur utilisation est un sujet passionnant, mais complexe. Le praticien est plus enclin à s'y plonger, par souci de reconnaissance et de professionnalisme, que le client. Pour autant, il est rassurant de savoir que le professionnel consulté ne se réclame pas, psychopraticien, parce qu’un matin, l’idée lui est passée par la tête. Bien que cette dénomination soit libre de droits, le praticien qui l’emploie le fait en conscience. En effet, lorsqu’il obtient sa certification, il s’engage à respecter un code déontologique qui pose, clairement, la condition de l’intégrité. Ces métiers sont très particuliers, car ils touchent à cette partie sensible et invisible qu’est l’espace psychique. Il convient alors de l’aborder avec humilité et une sérieuse charte déontologique.




La Psychopratique relationnelle


La réalisation d’un travail personnel et l’obligation de réaliser des supervisions individuelles et collectives font partie des conditions d’accès, et ce, quel que soit le collectif choisi. Plusieurs méthodes ont leur place : la psychanalyse, les thérapies comportementales et cognitives (TCC), les approches transpersonnelles, la Gestalt-thérapie, l’approche centrée sur la personne de Carl Rogers, la somatothérapie, etc. Grâce à ces collectifs, le métier de psychopraticien relationnel est à la fois protégé et nourri par les échanges entre pairs.



Une séance avec un psychopraticien : pour qui, pour quoi ?


Dès lors qu’une personne ressent le besoin d’être accompagnée, elle peut bénéficier de séances de psychopratique. En effet, qu’elle soit sous le joug d’un trouble psychique avéré, d’un chagrin qui n’en finit pas ou de peurs incontrôlables, elle a la possibilité de trouver ce qui lui convient. Le choix de la méthode lui appartient et dépend de sa problématique et de ses valeurs. Parfois, certains cherchent des séances de développement personnel en complément d’un travail auprès d’un psychologue clinicien ou d’un psychiatre.



Quelques motifs de consultation :


• Calmer l'anxiété.

• Parfaire son schéma corporel et habiter son corps.

• Accompagner l’adolescent ayant un comportement dépressif et suicidaire.

• Suivre un coaching en vue de la réalisation d’un projet.

• Apprendre à s’aimer.

• Réguler l’hyperactivité.

• Sortir de la solitude et de l’isolement social.

• Conscientiser les émotions qui génèrent des conflits.  

• Se réconcilier avec son histoire personnelle.

• Lever les tabous qui empêchent une vie sexuelle épanouie.

• Apprendre à réguler son stress au quotidien.

• Apaiser les tensions dues à un surmenage.  

• Soulager les maux somatiques et les comprendre.  

• Rétablir une relation harmonieuse au sein de son couple.

• Améliorer la communication familiale.  

• Apprivoiser sa précocité intellectuelle et émotionnelle.



Quelques informations utiles sur une séance avec un psychopraticien.


Un psychopraticien a réalisé un travail personnel et effectue des supervisions régulières auprès d’un thérapeute habilité. Ce suivi est d’une importance capitale. Le psychopraticien se doit, par ailleurs, de rester humble et transparent au sujet de ses compétences et de ses qualifications. En effet, il n’est ni tout puissant ni maître du bonheur d’autrui. Le client reste, pour autant, responsable de ses choix et doit s’informer.



Déroulement d’une séance


Les déroulés des séances de psychopratique sont aussi nombreux que les méthodes proposées. Les séances se construisent en effet en fonction des principes thérapeutiques qui les déterminent. Ainsi, un psychanalyste offre-t-il un cadre dans la lignée freudienne à l’intérieur duquel la personne se tient, traditionnellement, dos au thérapeute. Un psychopraticien en psychologie dynamique invite, lui, le client à s’allonger sur une table de massage afin de mobiliser les émotions contenues dans le corps. Certaines approches de psychopratique se déroulent en groupe, en solo, et parfois en couple ou en famille. Les séances s’échelonnent, en général, sur plusieurs mois, voire plusieurs années.



Tarifs


Le tarif d’une séance varie entre 50 et 100 euros selon la discipline et les qualifications du psychopraticien. Aucune prise en charge, ni publique ni privée, n’est actuellement possible. Certains psychopraticiens ajustent les tarifs en fonction de la situation sociale des clients.


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