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  • Photo du rédacteurMarion Derveaux

S'ouvrir à l'abondance en s'aimant

Comment s’ouvrir à l’abondance si on ne s’aime pas ?

La plupart du temps, on ne s’aime pas parce qu’on accepte pas ses défauts. On se dévalorise parce qu’on n’est pas à la hauteur, on ne mérite pas, on ne convient pas, on n’est pas aimable. Parce qu’on se voit comme un feignant ou comme un incapable. On peut se sentir illégitime, comme un imposteur.

Tous ses sentiments créent des fermetures, des verrous. Alors comment laisser entrer les cadeaux de la vie ? Comment acceuillir l’abondance s’il y a fermeture ?


Ces croyances qui nous limitent tiennent à une croyance principale, qui dit que nous devons être parfaits pour mériter l’amour. Et nous pensons être imparfaits à cause de ces phrases entendues dans notre enfance qui ont résonné en nous : « tu es une miss-catastrophe, tu ne sais rien faire de tes mains, tu es un bon à rien, tu es chiant, tu es un feignant, tu es insupportable, tu es bête, tu ne comprends rien… » il y en a tant !


Mais qui a dit que nous sommes parfaits ? Ou plutôt : qui a dit qu'être parfait c'était être entièrement bon ? Nous sommes parfaits tels que nous sommes ! L’humanité se définit aussi à

travers nos faiblesses et nos fragilités. Nous avons tous des défauts qui appartiennent à notre côté sombre. Car la lumière n’existe que parce que l’obscurité est. Et on ne combat pas l’obcurité, on allume la lumière. Les deux font parties de nous. A nous de savoir si on veut rester seulement dans l’ombre ou entretenir la lumière. Un conte que j’affectionne particulièrement illustre bien cette quête :


L’histoire du loup blanc et du loup noir


C’est l’histoire d’un enfant qui, comme tous les enfants, joue, rêve et se pose beaucoup de bonnes questions.

Un jour, il va voir son grand-père considéré comme le vieux sage du village.

Il lui demande :

- “Dis-moi, Grand Père, qu’est-ce qu’un Homme ?”

Alors son grand-père, avec ses mots, l’emmène en voyage. Il lui parle de territoires immenses, connus et inconnus, des loups qu’on y trouve.

Il lui raconte le loup noir, sombre, manipulateur, envieux, colérique, hargneux et menaçant, qui hurle la nuit, se cache, se bat avec les uns et dévore les autres, terrifie, domine par la peur et tue.

Il lui raconte aussi le loup blanc, accueillant, équitable, joyeux, solidaire et fraternel. Pacifique, lucide, il protège les siens et soutient les autres, attentif, généreux et confiant.

Puis il lui dit :

- “Tu vois, l’Homme a ces deux loups en lui. Chacun de nous abrite en lui un loup noir et un loup blanc qui ne cessent de s’affronter.”

L’enfant réfléchit et lui demande :

- ” … et c’est lequel qui gagne ?”

Alors, le vieux lui répond doucement : - “Celui qui gagne…… c’est celui que tu nourris.”


Ce conte pour expliquer que nos deux parts, celle de lumière et celle de l’obcurité, font de nous des êtres humains dans toute leur complexité. Et nous méritons tous l’amour tels que nous sommes. Sans condition ! Sans la lumière exclusivement. La part d’ombre est utile aussi quand il faut tuer nos démons ou dire non ! Donc arrêtons de nous juger, accueillons cette partie de nous et aimons-nous avec. Aimons-nous, aimons la vie, elle nous le rendra bien.

Car quand on se ferme à la croyance que nous sommes aimables, malgré tout, rien de bien nous arrive vraiment, car pour notre inconscient, ce n’est pas possible, car pas mérité.


Alors concrètement, comment faire ? La première chose serait d’être capable de se dire « je t’aime » dans le miroir. Idée qui peut paraître déjà difficile à certains. Ensuite comme dans un couple amoureux, c’est bien de se le dire mais après, où sont les actes ? Comment je m’aime ? Comment je me le montre ?

Qu’est-ce que je fais dans ma vie pour me prouver mon amour ?

Est-ce que je prends du temps pour moi ? Comment je prends soin de moi ? J’écoute mes besoins ? Je m’alimente bien ? Comment je me fais du mal ? Et comment pourrai-je faire autrement ?


Quand on commence à s’aimer, la vie commence elle aussi à nous aimer. Les fermetures se désserrent. Les croyances limitantes tombent. Les choses s’ouvrent, et les cadeaux et les opportunités arrivent doucement.


Quand on a souffert enfant, les blessures laissent des mémoires comme des cicatrices et on se construit avec. Mais devenu adulte, on les conserve alors que plus personne n’est là pour nous blesser, c’est fini. Mais on entretient ces croyances juste parce que c’est notre structure de pensée, donc nos croyances (ou biais cognitifs). On croit que c’est « comme ça » et qu'on ne peux rien y faire.

Mais rien ne nous empêche d’arrêter. De dire stop au flux des pensées négatives qui nous noient. Et de créer de nouvelles pensées. De se dire je t’aime inconditionnellement ! Malgré tout. Même si on n'y croit pas vraiment au départ. Et de se créer une nouvelle réalité.


Biensur rien n’est figé et cette nouvelle réalité non plus. Il faut donc l’entretenir et la nourrir comme le loup blanc. Car des émotions nous traverseront toujours, des sentiment nous habiteront. Des difficultés reviendront, comme pour éprouver notre amour. Mais l’important, c’est de savoir comment nous réagirons. Laisserons-nous les pensées destructrices nous guider ? Ou nous releverons-nous plein d’amour pour nous-mêmes décidés de recevoir l’abondance de l’univers ?

On fabrique son enfer et ses souffrances parce qu’on est inconscient, on est ignorant. La pensée crée et attire. Alors créons notre abondance.

L’abondance n’étant pas forcément la richesse pécunière. C’est plutôt ce dont on a vraiment besoin à un moment donné. Car on n’achète pas tout avec l’argent : « on achète une maison, mais on n’achète pas un foyer ; on achète des médicaments, mais on n’achète pas la santé ; on achète des plaisir, mais on n’achète pas le bonheur ». Irène Grosjean.


Donc déverrouillez !

L’essentiel est de s’aimer, ça commence par là :)


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