Le piquant et le velours du vent iodé fouettent
puis caressent les joues redevenues roses.
Son chant m'emporte et me ramène.
Les cheveux s'affolent et se taisent comme les pensées devant l'océan.
L'air froid appelé par mes poumons, fait vibrer toutes mes cellules,
mon coeur battant, pulse mon sang vivifié dans mes chairs.
La lumière chaude du soleil me pénètre,
mes paupières, fermées, me font frôler l'instant.
Je suis vivante.
Marion Derveaux
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